A Lyon, le quartier de La Part-Dieu rêve de verticalité

Donner un nouvel élan au quartier de La Part-Dieu. C’est l’objectif de la forte présence du Grand Lyon au Mipim. "Nous voulons rappeler qu’il s’agit du deuxième centre d’affaires en France, après La Défense", lance Gilles Buna, vice-président en charge de l’urbanisme et des grands projets.

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Renforcer le positionnement tertiaire de La Part-Dieu et vendre cette image en France et en Europe, tels sont les défis du Grand Lyon. Avec les projets des tours d’affaires Oxygène et Incity, la Ville va pouvoir attirer des grands utilisateurs – les surfaces supérieures à 30 000 mètres carrés sont rares à Lyon – et conquérir un peu plus ses galons de capitale européenne.

Si les investissements sont importants – en 2008, sur les 832 millions d’euros investis dans les bureaux à Lyon, un cinquième concerne La Part-Dieu – les élus cherchent à les accélérer. "Notre volonté, c’est de densifier ce poumon économique : nous voulons atteindre 1,3 million de mètres carrés de bureaux en 2020, contre 900 000 actuellement", détaille Gilles Buna.

La Part-Dieu offrant peu de foncier disponible, la voie choisie est celle de la verticalité. Les élus rêvent déjà de lancer une troisième, puis une quatrième tour d’affaires. "C’est une volonté politique, mais avec une commercialisation à 300/350 euros le mètre carré – les loyers des futures tours Oxygène et Incity – un problème de rentabilité se pose", concède le vice-président.

En attendant, l’urgence est à la commercialisation des projets actuels. Sur les 28 000 m2 d’Oxygène – livraison programmée en avril 2010 – 16 000 m2 sont déjà réservés par la SNCF. Rien n’est encore signé pour le solde. "Mais nous avons de nombreuses touches", assure Marc Balaÿ, directeur général adjoint de Sogelym Développement, promoteur des deux tours. Le Mipim marquera également le lancement de la commercialisation d’Incity (40 000 m2). Le challenge ? Trouver un gros porteur, en pleine période de crise. "Ce n’est pas un problème pour notre ville", assure Gilles Buna, "dans un souci d’économies d’échelle, les sociétés possédant plusieurs sièges provinciaux cherchent à les regrouper sur un seul site, et cela profite à Lyon".

Pour garantir aux entreprises un cadre de travail agréable, le Grand Lyon s’est également engagé dans un vaste chantier de requalification de La Part-Dieu. L’idée est de repositionner au sol cet urbanisme de dalle et de rénover la gare, aujourd’hui saturée.

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