La pose de la première pierre du futur ensemble mixte de 80 000 m2, lundi 9 septembre, marque le lancement d’un projet au long cours. Il aura fallu près de dix ans à Vinci Immobilier, accompagné par Europequipements, et 600 millions d’euros d’investissement pour sortir To-Lyon. « Le remembrement foncier a été très long car nous avons négocié à l’amiable avec les différents propriétaires privés », rappelle Olivier de La Roussière, président de Vinci Immobilier.
Conçu par Dominique Perrault, To-Lyon se compose d’une tour de bureaux de 170 mètres de hauteur totalisant 66 000 m2, d’un hôtel 4 étoiles de 168 chambres, d’un socle actif de 3 500 m2 de commerces. To-Lyon, c’est également la restructuration du sous-sol de la place Béraudier qui comprendra une place basse avec un parking public de 1 100 places de stationnement et une station vélo de 1 500 places (Sud Architectes).
Un bâtiment totem
Ce bâtiment signal, flanqué le long du pôle d’échanges multimodal, va se démarquer par sa couleur sombre et ses reflets en façade. Pour concevoir cette peau « plissée », Dominique Perrault s’est inspiré de l’obsidienne, pierre noire volcanique. « Le travail de relief sur la façade va permettre de capter la lumière dans toutes les directions », souligne-t-il.
Les travaux de démolition et de désamiantage des bâtiments qui bordaient le parvis de la gare ont démarré et devraient se poursuivre jusqu’en début d’année prochaine. Démarreront ensuite les travaux d’infrastructures (parois moulées pour le parking et fondations spéciales). Les travaux de superstructure devraient quant à eux débuter en 2021 pour une livraison de l’ensemble fin 2023. L’assureur Apicil, qui a acquis 60 % de la tour de bureaux, occupera près de 20 000 m2. A ce jour, les trois quarts des surfaces tertiaires ont été pré-loués.
