Réactions à la convention signée le 24 juin dernier entre la fédération régionale de Bourgogne et EDF Bourgogne, offrant à des cadres d'EDF la possibilité de reprendre une entreprise du bâtiment.
DANIEL NICOLARDOT. « La convention n'est pas sans susciter quelques remous au sein de la grande famille du bâtiment, notamment une réaction négative de la part de l'Union climatique de France. Sans vouloir polémiquer, ni jeter de l'huile sur le feu, je recommencerais la même opération demain. Car j'ai le sentiment d'avoir agi pour le bien de nos adhérents. Se pose en effet en Bourgogne, comme sans nul doute ailleurs en France, le problème de leur pérennité, sachant que dans les dix ans, 2 500 dirigeants d'entreprises et quelque 2 000 artisans travaillant seuls partiront en retraite. Pour trouver des solutions, EDF ne sera au demeurant pas notre seul partenaire, puisque que j'ai engagé des négociations dans la même optique avec l'armée, France Télécom et certaines banques. Je le répète, il en va de la pérennité de nos entreprises régionales, qu'elles fassent du gros ou second oeuvre, du génie climatique ou de l'installation électrique. »