Aménagement : une deuxième saison d’enquête sur les villes moyennes

Treize nouveaux projets de recherche ont été sélectionnés dans le cadre du programme « Territoire » de la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines, alias Popsu, lancé en 2018. Les villes choisies feront l’objet d’études de terrain poussées.

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Le programme« Territoires » permet d'explorer en profondeur un sujet prégnant dans une ville moyenne, d'en connaître les caractéristiques et les acteurs, comme ici Briançon.

En 2018, le Plan urbanisme construction architecture (Puca) inaugurait le programme « Territoire ». Placé dans le cadre de "Popsu", la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines, le dispositif vise à mieux connaître les réalités de villes dites moyennes (moins de 20 000 habitants).

Au cours des derniers mois, des équipes de chercheurs en architecture ou en urbanisme ont donc essaimé dans sept communes (*) et, en association avec les collectivités locales, en ont étudié, au plus près, les dynamiques ou les difficultés. « Ces travaux ont vocation à éclairer l’action des décideurs, et notamment des élus », précise Jean-Baptiste Marie, directeur de Popsu. A

lors qu’une journée de forum permettra de restituer, le 17 décembre prochain à la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris, les apports de ces premières enquêtes au niveau national, une deuxième salve de recherches débute.

A l’issue d’un deuxième appel à candidatures adressé aux chercheurs, l’instance de sélection présidé par Jean-Marc Offner, à la fois directeur de l’a-urba, l’agence d’urbanisme de la métropole bordelaise et directeur du Conseil stratégique de Popsu, 13 projets d’études dans autant de villes ont été désignés le 30 septembre dernier.

Projets lauréats

Les recherches-actions suivantes seront donc engagées :

- Magny-en-Vexin (Val-d’Oise) : « une petite ville sous influence métropolitaine… à la recherche de son territoire perdu », portée par Luc Vilain (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles – LeaV).

- Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence) : « Révéler la  ville à travers l’étude des externalités de ses tiers-lieux », portée par Nadine Richez-Battesti (Aix Marseille Université – LEST-CNRS).

- Villers-Semeuse  (Ardennes) : « Entreprendre une transition des mobilités, prospective dans une commune périurbaine peu dense », portée par Céline Burger (Université de Reims Champagne-Ardenne – IATEUR).

- Roscoff (Finistère) : « Entre science et industrie, une petite ville à la croisée des réseaux mondialisés et de nouveaux sentiers de développement », portée par Josselin Tallec (Université Grenoble Alpes – PACTE).

- Longuenée-en-Anjou (Maine-et-Loire) : « La commune nouvelle fait-elle territoire ? Comprendre les impacts d’une fusion communale sur l’organisation spatiale, fonctionnelle, économique et sociale », portée par Annabelle Morel-Brochet (Université d’Angers – ESO).

- Ambert – Livradois-Forez (Puy-de-Dôme) : « Déployer une démarche de revitalisation de centres-bourgs face à la vacance », portée par Yoan Miot (Université Paris-Est Marne-la-Vallée – LATTS).

- Vire (Calvados) : « La résistance de l’industrie », portée par Gilles Crague (Ecole Nationale des Ponts-et-Chaussées – CIRED).

- Agglomération d’Epinal (Vosges) : « Habiter et vieillir chez soi : trajectoires résidentielles et dynamiques territoriales », portée par Frédéric Balard et Elsa Martin (Université de Lorraine – 2L2S).

- Tournus (Saône-et-Loire) : « La démocratie alimentaire comme enjeu de capacitation territoriale », portée par Dany Lapostolle (Université de Bourgogne Franche-Comté – ThéMA).

- Foix (Ariège) : « Action culturelle et bien-vivre : la place de la jeunesse », portée par Mariette Sibertin-Blanc (Université Toulouse Jean-Jaurès – LISST).

- Lodève (Hérault) : « D’un quartier prioritaire à un territoire en transition, une approche holistique », portée par Anne Sistel (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier – LIFAM).

- Arvieu (Aveyron) : « Territoires numériques, entre ruralité et urbanité ? Etude sur l’impact de l’innovation numérique dans une commune rurale », portée par Alessia de Biase (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette – LAVUE).

- Nozay (Loire-Atlantique) : « Apprendre du premier Réinventer Rural, les vecteurs d’attractivités d’un territoire », porté par Yvan Okotnikoff (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville – IPRAUS).

(*) La première session a permis d’étudier Marseillan (Hérault), Château-Thierry (Aisne), Rive-de-Gier (Loire), Vitré (Ille-et-Vilaine), L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), Saint-Loubès (Gironde) et Briançon (Hautes-Alpes).

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