En augmentant ses investissements, et en bénéficiant de reports de crédits non utilisés en 1996, la municipalité conduite par Roger Quilliot compte, cette année, sur une capacité réelle d'investissement proche de 200 millions de francs, selon l'adjoint aux finances Jean-Yves Gouttebel, qui, comme dans de nombreuses villes, insiste sur « la gestion active de la dette qui nous permet d'engranger le bénéfice de la baisse des taux ».
L'annuité de la dette passe de 160,2 à 160 millions, et l'autofinancement brut de 112,4 à 144,9 millions.
L'aménagement urbain figure au rang des investissements prioritaires, mais l'annonce du 8e plan social Michelin laisse augurer d'une baisse des ressources fiscales de la ville pour les années à venir.
PROJETS
Vingt millions sont inscrits cette année pour le lancement des travaux du Centre de congrès et d'expositions de la place du 1er mai, « charnière » entre les deux centres anciens de Clermont et Montferrand, pour lequel 12 millions inscrits en 1996 n'ont pas encore été dépensés. Cette opération, la plus importante sur la ville, sera financée sur les deux exercices suivants pour s'élever en principe à 100 millions au total, dont une salle de concerts de 20 millions. Il faut encore y ajouter les dépenses induites par l'aménagement urbain de la place, pas encore chiffrées.
Pour l'aménagement de la place de la Victoire, en centre-ville, autour de la cathédrale, 16,6 millions sont engagés (avec 3,1 millions supplémentaires pour la création sur ce site de la Maison du tourisme), les travaux s'achevant en fin d'année.
CHIFFRES CLES
Habitants : 136 181.
Budget total : 1231 MF (+ 4,5 %).
Investissement* : 185,8 MF ( + 8,6 %).
Charge de la dette : 99,2 MF (+ 15 %).
Fiscalité ** : 456,4 MF.
Epargne nette : 45,7 MF.
LE CHANTIER VEDETTE
Le Centre de congrès et d'expositions, situé place du 1er mai.
PHOTO : Roger Quilliot, maire de Clermont-Ferrand.