«Elle est la laideur et la beauté. Elle est comme tout ce que nous aimons aujourd’hui» écrivait Apollinaire. Ces mots de laideur et de beauté habitent toujours notre langage pour qualifier à peu près tout. L’architecture n’y échappe pas qui a, par le passé, eu maille à partir avec la notion de beau et, par opposition, à celle de laid.
Mais à quels savoirs, concepts ou principes s’adosse-t-on lorsqu’on use de ces adjectifs? Comment le beau et le laid ont-ils contribué à effectuer le tri entre les œuvres? Quelle relation au style, au goût, à la faculté de juger, ces notions entretiennent-elles? Et si les objets construits demeurent, le regard porté sur eux a évolué au fil du temps : la Tour Eiffel ou le Centre Georges-Pompidou ont ainsi appris à se faire aimer…
Que signifient alors le beau et le laid aujourd’hui? C’est l’objet de ce colloque, auxquels participeront notamment Bruno Reichlin, Guillemette Morel-Journel, Olivier Gahinet, Jean-Claude Laisné, Georges Vigarello, Mona Chollet, Monique Mosser, Franco Purini, etc.