Ville marchande, Metz se sert de l’activité commerciale comme d’un levier majeur pour développer son attractivité. Cette stratégie sous-tend l’étude commandée par la communauté d’agglomération de Metz Métropole (CA2M) au cabinet AID Observatoire de Villeurbanne.
Ce travail précède l’élaboration d’un schéma commercial d’agglomération destiné à coordonner au mieux l’offre entre la ville et sa périphérie. Cette approche inclut aussi bien la création de 40 000 m² de commerces dans le quartier de l’amphithéâtre que le développement de la ZAC Sébastopol – dont une partie dans la zone franche urbaine de Borny –, qui accueillera un centre d’équipement de la maison, développé par MAB SA.
Une mentalité de forteresse
En face, la partie commerciale du technopôle connaît un second souffle, depuis le remplacement de Bauhaus par Leroy-Merlin au printemps 2005. C’est là que démarrera, dès cet été, le chantier d’un projet commercial consacré aux sports, aux loisirs et à la culture et intégrant notamment des concessions automobiles. Ce projet remplace celui qui fut un temps développé par Frank Immobilier, aujourd’hui abandonné.De son côté, la municipalité va engager une autre étude pour «repositionner l’ensemble de l’activité commerciale dans la ville», indique André Nazeyrollas, premier adjoint à l’urbanisme en charge du dossier. Plusieurs enseignes du plateau piétonnier ont déjà engagé des travaux de rénovation. A l’instar des Galeries Lafayette qui ont achevé leur lifting fin 2005, la reconfiguration architecturale du Printemps se poursuit jusqu’à l’été. Les ambitions de restructuration et d’extension de 2 000 m² du centre Saint-Jacques tardent, quant à elles, à se concrétiser. André Nazeyrollas souhaite aussi que les commerçants du centre-ville s’émancipent de leur «mentalité de forteresse». Car c’est dans la perspective d’une extension du centre commerçant que se poursuivent les études pour l’installation, dans les trois ans, d’un équipement commercial dans les anciennes casernes du boulevard de Trèves.
