Dans trois régions sur cinq, des équipes appuyées sur des majorités stables permettent d'engager les projets de la mandature. Partisan d'un recentrage européen des Pays de la Loire comme « centre de gravité du Grand-Ouest de la façade atlantique », François Fillon propose à ses voisins bretons de développer ensemble les grandes infrastructures de communication : port et aéroport internationaux de Nantes-Saint-Nazaire qui dessert la Bretagne et le Poitou-Charentes, boucler rapidement les maillons autoroutiers manquants de l'A28 Rouen-Alençon-Le Mans, et pousser en faveur du barreau sud TGV en Ile-de-France. Il propose d'établir un contrat de plan interrégional avec la Bretagne sur ces projets et impose l'idée d'un TGV pendulaire vers l'ouest. C'est pour lui la seule hypothèse réaliste financièrement à moyen terme pour accélérer la connexion de la façade atlantique au Bassin parisien.
En Haute-Normandie, dont le conseil devait se réunir le 26 mars, les grands projets interrégionaux font l'objet d'un consensus : l'A28 et l'A29 qui se terminent au nord et la nécessité d'un corridor de fret ferroviaire, au départ du Havre et contournant Paris. Le projet de liaison rapide ferroviaire Normandie-Vallée de Seine, reliée à la nouvelle gare de la Défense et au réseau TGV européen (7,5 milliards). Dans le Centre, l'élection des vice-présidents était renvoyée au vendredi 27 mars.