Depuis 1993, le conseil général de la Côte-d'Or ralentit la progression de la fiscalité directe. C'est encore le cas en 1998, avec une hausse de 2,5 % contre 3 % l'année précédente et 6,5 % en 1993. Parallèlement, le président Louis de Broissia a entrepris une baisse de l'encours de la dette qui s'élève à 475 millions en 1998 (869 millions en 1994).
Sur un budget primitif de 1,811 milliard en 1998 (+ 5,72 %), la part des crédits consacrés à l'investissement (556 millions de francs) augmente de près de 14 %. Les collèges en sont les premiers bénéficiaires, avec une enveloppe de 63,8 millions en hausse de 12 %, dont 59 millions de francs d'études et travaux. Le département lancera notamment l'étude d'un nouveau collège à Dijon.
La voirie sera dotée de près de 158 millions, avec 6 millions réservés aux études, acquisitions foncières et travaux préliminaires de la liaison Dijon-Arc-sur-Tille dont la DUP devrait être imminente.
