Pour l'AFPAC, cette baisse s'explique d'abord par la crise économique qui, en 2009, a largement impacté le marché de la construction neuve (avec une baisse de 30%) et celui de l'équipement de chauffage, les ménages ayant souvent repoussé ou abandonné leurs investissements.
Cet effet « crise » a été renforcé par un destockage massif, conséquence des stocks importants constitués fin 2008 après 3 années de forte croissance consécutives. Il a cumulé de plus le handicap de la baisse - de 50 à 40% - du taux du crédit d'impôt intervenu en 2009.
Retour de la croissance?
Malgré ce contexte, l'AFPAC reste optimiste et prévoit à court ou moyen terme un retour vers une croissance soutenue et pérenne.
« Cette crise, même très dure, ne doit pas masquer une autre crise, structurelle cette fois, à laquelle nous serons confrontés tôt ou tard qui est la crise énergétique », souligne Pierre Sabatier, président de l'AFPAC. « Face à l'inéluctable raréfaction des carburants fossiles, seules les PAC constituent une alternative crédible et financièrement pertinente vers laquelle les ménages doivent se tourner. C'est pourquoi nous restons confiants et tablons vers un rapide retour à la croissance ».
Le marché potentiel des pompes à chaleur s'adresse désormais à 8 millions de maisons neuves ou existantes puisque dans ces cas une solution PAC est envisageable. Véritable alternative aux énergies fossiles, la pompe à chaleur est actuellement le seul mode de chauffage décarbonné, fiable et rentable, avec une source d'énergie renouvelable, respectueuse de l'environnement.
