créateur de BF Elec, électricité générale - Il choisit la sous-traitance pour se lancer

Ben Fischer -

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Ex-responsable d’exploitation dans le secteur du transport et de la logistique, Ben Fischer, 33 ans, s’est tourné vers l’artisanat pour créer son entreprise. « La décision ne se prend pas à la légère. J’ai préparé mon projet pendant un an en suivant une formation d’électricien d’équipement à l’Afpa », raconte l’artisan. Son choix s’est porté sur l’électricité car dit-il « il s’agit d’un secteur en constante évolution au plan technique et porteur en termes d’activités. » Titre professionnel en poche - qui valide trois compétences (réaliser l’équipement électrique des locaux d’habitation, des locaux tertiaires et des locaux industriels) -, Ben Fischer a créé son entreprise BF Elec.

Surveiller la trésorerie

Pour se constituer rapidement un portefeuille client, l’artisan a décidé de réaliser des travaux en sous-traitance. Il travaille pour Leroy Merlin et pour plusieurs grandes entreprises d’électricité basées en région parisienne, qui gèrent la maintenance et la réparation d’installations dans les réseaux d’agences bancaires et du commerce en région. Des propositions lui sont faites dès la création de l’entreprise. Assez rapidement, son carnet de commande se remplit. « La sous-traitance représente une bonne solution au démarrage car les interventions font grossir le chiffre d’affaires et il n’y a pas d’avances de matériels à financer », explique le créateur d’entreprise. L’électricien, qui n’a pas souhaité contracter d’emprunt pour se lancer, vit sur ses économies et a choisi de financer son véhicule en crédit-bail (les loyers font partis des charges déductibles).

Mais il doit faire face à des décalages de trésorerie car les entreprises tardent à payer leurs factures. « En théorie, elles promettent des paiements à 30 jours fin de mois, mais en réalité les délais peuvent atteindre deux à trois mois », témoigne Ben Fischer. Avec plus de 40 000 euros hors de sa caisse, l’artisan peine à se verser un salaire. Alors que la sous-traitance représente 40 % de son activité, il cherche à développer sa clientèle directe. Il mène plusieurs actions marketing pour servir cet objectif : un site « vitrine » rend son entreprise visible sur Internet, une parution « premium » dans les Pages Jaunes est planifiée pour dix-huit mois et des flyers ont été imprimés pour être distribués dans sa zone de chalandise.

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