Dans l’attente du contournement ferroviaire

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«On ne peut pas attendre 2030 pour avoir le contournement ferroviaire de Bourg-en-Bresse ! » La supplique du maire de Bourg-en-Bresse pourrait bien être entendue rapidement. Dans l’avis qu’elle a rendu, la commission d’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique du contournement ferroviaire de l’agglomération lyonnaise (CFAL) dans sa partie nord, prône la réalisation du contournement ferroviaire de Bourg-en-Bresse et d’Ambérieu-en-Bugey dans les cinq ans après la mise en service du CFAL Nord. D’un coût de 1,5 milliard d’euros, cette nouvelle ligne de 48 km entre Leyment (Ain) et Saint-Pierre-de-Chandieu (Isère) a pour objectif d’éviter la circulation des trains de fret dans la gare de la Part-Dieu à Lyon.

Etoile à cinq branches

Pour la gare de Bourg-en-Bresse, le temps presse. Rénovée, elle ne pourra faire face dans les prochaines années au développement simultané des trafics de fret et de voyageurs. « Tous les trains ne pourront passer par la gare de Bourg, au centre d’une étoile à cinq branches », insiste Jean-François Debat, qui souhaite l’engagement d’une étude opérationnelle pour ce dossier qui doit être déconnecté de celui de la branche sud de la LGV Rhin-Rhône, aujourd’hui ajourné.

Dans la perspective de l’aménagement de cette ligne, le Scot (schéma de cohérence territoriale) Bourg-en-Bresse-Revermont a mené une étude de pertinence des propositions de RFF confiée à TTK, cabinet allemand indépendant. Toutes les communes qui ont participé à cette étude, exceptée une, ont validé ses conclusions qui plaident pour un tracé le plus proche possible de l’autoroute A39.

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