Le contexte
Tous les murs extérieurs, tant du côté jardin que du côté patio central, sont doublés par un complexe isolant sur ossature métallique. Sa composition : 10 cm de laine de verre recouverte d’une plaque BA13. Hors finition intérieure et enduit monocouche extérieur, la paroi opaque affiche une résistance thermique de 5,44 m².K/W grâce à la bonne performance des blocs béton en pierre ponce. Les menuiseries extérieures à double vitrage sont fabriquées en PVC, à l’exception des deux grandes portes-fenêtres qui s’ouvrent sur le patio. Pour éviter tout débattement intérieur, ces baies vitrées en aluminium disposent d’ouvrants coulissants. L’une des trois chambres est adossée à un mur mitoyen aveugle. L’éclairage naturel est apporté par une cloison fixe entièrement vitrée, du sol au plafond, orientée face au patio.
La mise en œuvre
« Notre intervention a débuté par la fixation des suspentes sur la charpente et l’accrochage des rails de plafond », indique le plaquiste, Max Garrigues. Les composants des pieuvres de distribution des fluides ont été ensuite positionnés dans les combles perdus, au-dessus des profilés métalliques. « Nous avons l’habitude de ce mode opérationnel, tant en matière de réseaux électriques qu’hydrauliques », explique l’artisan, qui maîtrise ainsi la descente des câbles et canalisations dans les doublages et cloisons. « Ce fonctionnement nous permet en plus de traiter efficacement l’étanchéité des réseaux », complète-t-il. Le plafond a été isolé par soufflage de laine de verre en vrac, sur une épaisseur de 45 cm, procurant une résistance thermique d’environ 10 m².K/W. Compte tenu de la faible hauteur des combles, accessibles par une trappe dans la salle de bains, l’opérateur a été contraint de travailler allongé. Cette étape finale s’est déroulée sur une demi-journée.
L’organisation
La phase de démarrage du chantier a été consommatrice en main-d’œuvre, notamment pour la réception de tous les éléments du pack Energy’ Bois de Pro’Fil. Cette étape a été assurée par une équipe de quatre personnes. L’effectif a été ensuite réduit à deux ouvriers. « En revanche, pour la finition, compte tenu de notre charge de travail à ce moment-là, j’ai fait appel à un spécialiste du jointoiement des plaques de plâtre », précise Max Garrigues.
"Les constructeurs nous demandent souvent de poser les kits électriques et hydrauliques." Max Garrigues, artisan plaquiste





