ENTRETIEN MARIE-FRANCOISE CLERGEAU « Le plan de désamiantage nantais s'achève »

L'adjoint au maire de Nantes, chargée des travaux, fait un point sur l'entreprise de désamiantage menée par la ville.

Où en est le plan de désamiantage nantais ?

Cela fait deux ans que nous avons lancé le désamiantage des bâtiments municipaux : sur 900 bâtiments recensés, 600 ont été répertoriés et traités. Nous avions anticipé les décrets de 1996, et l'on aura fini d'ici à la fin de l'année. Nous avons commencé par les écoles, les équipements sportifs et culturels. La bonne surprise est que l'on a pratiquement rien trouvé : le plus gros chantier a été l'école du Clos-Toreau (autour du million de francs). Seuls 2 % des bâtiments présentaient de l'amiante.

Quel est le programme pour 1998 ?

Reste à faire le tour des bâtiments administratifs et des églises. En 1998, nous lancerons les derniers appels d'offres pour le désamiantage. Dès que l'on a fait le diagnostic, on intervient directement, pour des travaux allant de 500 000 francs à 1 million de francs. Les deux immeubles de grande hauteur de l'agglomération, qui sont amiantés, ne sont pas du ressort de la ville (1).

(1) NDLR : la copropriété de la tour « Bretagne » s'est engagée dans un programme de 4 millions de francs de désamiantage. Le traitement du « Tripode », prochainement mis en adjudication par l'Etat, est, pour sa part, évalué à 55 millions de francs.

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