Environnement Le conseil régional de Bretagne subventionne l’aménagement durable

Le nouveau éco-Faur (fonds d’aménagement urbain régional) favorise la création d’équipements urbains respectueux de l’environnement : 49 projets ont été retenus à l’issue d’une première sélection.

Réservé aux abonnés
Image d'illustration de l'article
PHOTO - INIT Langouet.eps

Cest une petite révolution qui est en marche en Bretagne. Après 22 ans d’existence, le fonds d’aménagement urbain régional (Faur) avait atteint ses limites, en favorisant la multiplication d’équipements standardisés (ronds-points, pavés autobloquants, murets), très minéralisés et souvent inadaptés dans les centres bourgs ruraux. L’heure est désormais à la sélectivité en faveur de solutions plus respectueuses de l’environnement. Ainsi, les aides versées par le conseil régional sont à présent conditionnées par la prise en compte de principes précis, à travers une batterie de seize critères.

Participation record. « L’objectif de l’éco-Faur (nouveau nom du fonds) consiste à répondre aux attentes des collectivités qui veulent réaliser des actions concrètes en faveur de l’environnement », résume Gérard Mével, vice-président du conseil régional de Bretagne, en charge de l’environnement. Pas moins de 190 projets présentés par les communes ou leurs groupements ont été examinés par un comité composé d’experts et d’élus, soit près du double de ce qu’attendait la région.

Au total, 49 projets ont été sélectionnés en décembre dans trois grandes catégories : les espaces publics (52 %), les équipements ou bâtiments publics (38 %) et les nouveaux quartiers (10 %). Ces projets se répartissent un crédit global de 2,2 millions d’euros, à travers un accompagnement compris entre 20 et 50 % du montant des projets, plafonné à 100 000 euros par opération. Parmi eux, 17, dont ceux de Langouët (voir ci-dessus), ont été qualifiés de « projets-phares » en raison de l’originalité et de la pertinence de la démarche. Le financement des études préalables à ces réalisations est également éligible, pour 50 % à 80 % du coût, dans la limite de 20 000 euros. Enfin, il faut noter que 70 % des projets sélectionnés émanent de communes de moins de 2 000 habitants. Un coup de pouce bienvenu en faveur de l’ingénierie technique, au profit de petites collectivités souvent sous-équipées en la matière.

Image d'illustration de l'article
PHOTO - INIT Langouet.eps PHOTO - INIT Langouet.eps
Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !