Équipements électriques : des solutions en écho à la RT 2012

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En complément de l’approche structurelle, l’équipement électrique contribue à réduire la consommation d’énergie primaire (CEP) avec l’attrait d’un confort supplémentaire pour l’occupant.

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Longtemps, la réglementation thermique est restée une préoccupation des chauffagistes, des spécialistes de l’huisserie et des professionnels de l’isolation. Aujourd’hui, la RT?2012 renforce l’idée initiée par la RT?2005 niveau BBC que les équipements électriques jouent un rôle déterminant grâce aux perspectives de l’efficacité énergétique active. Outre le fait de réduire au maximum les fuites d’air via l’encastrement mural des appareillages électriques, l’ensemble des autres solutions proposées aux électriciens conduit à l’intelligence du bâtiment. Le principe reste simple?: des capteurs, des actionneurs, une logique et l’expression d’informations qui apporteront un service de confort et de performance énergétique à l’utilisateur, en l’aidant dans certains cas (mesure des consommations d’énergie) à prendre des décisions en parfaite connaissance de la situation. La RT?2012 fait un peu plus entrer l’automatisation, et, en d’autres termes, la domotique, dans l’habitat. Une introduction par petites touches successives, fonction par fonction. Reste pour le constructeur de maisons individuelles ou pour le promoteur à assumer pleinement la voie de la domotique évolutive, laissant à l’occupant le choix de compléter les fonctions initialement installées. C’est peut-être là, qui sait, un vrai démarrage pour la domotique?!

zoom sur quatre solutions

Les maisons individuelles accolées ou les logements collectifs d’habitation doivent être équipés d’appareils permettant de mesurer ou d’estimer, par poste (chauffage, refroidissement, production d’eau chaude sanitaire, prises de courant, autre), la consommation d’énergie de chaque logement, pour une information

a minima mensuelle.

Il s’agit de placer des tores de mesure dans les tableaux au niveau des départs de circuits et de rapatrier vers un concentrateur les mesures non électriques (gaz, fioul…). L’affichage s’effectue dans le tableau

ou sur un écran déporté (par liaison filaire ou radio) dans l’espace de vie, voire sur l’écran d’un smartphone.

SOLUTION 2 : Gérer le chauffage et les occultations

Problématique

Tout comme l’éclairage, le confort thermique gagne à adopter une gestion active. La régulation du chauffage en température et sa gestion selon des plages horaires permettent de réduire les consommations d’énergie. L’utilisation maximum des occultations (volets et stores) contribue aux économies.

Équipements

Gestionnaires d’énergie, dispositifs d’arrêt manuel

ou de réglage automatique, capteurs de présence ou d’ouverture de fenêtre, permettent de gérer les coupures et les abaissements de température. Un lien distant via Internet ouvre la voie à une totale maîtrise par l’occupant. Volets et stores automatisés en lien avec des capteurs de température et d’ensoleillement font barrière au froid en hiver et aux apports solaires l’été.

Problématique

La plupart des locaux restent une grande partie

du temps éclairés sans raison alors qu’ils ne sont pas occupés en permanence ou que l’éclairage naturel subvient aux besoins en journée. D’où une source d’économie d’énergie. La RT?2012 évoque un dispositif automatique en résidentiel collectif pour les parties communes, circulations intérieures et parking couverts.

Équipements

Capteurs de présence et/ou de luminosité, interrupteurs automatiques, permettent de gérer de façon pragmatique allumage et extinction tout en apportant une réelle valeur d’usage dans les locaux communs et les circulations. Par extension, un circuit de prises commandées relié à un interrupteur permet de couper les alimentations de veille.

SOLUTION 4 : Rendre étanche la distribution

Problématique

Le niveau de perméabilité à l’air de l’enveloppe du bâtiment fait l’objet d’un test systématique depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle RT. En électricité, les boîtiers d’appareillage encastrés sont autant

de sources de fuite. Les gaines participent aussi à accroître le débit de fuite.

Équipements

Lorsque le boîtier d’encastrement traverse le film d’étanchéité, il doit lui aussi éviter tout débit de fuite. Constitués d’une membrane souple à l’endroit des départs de gaine, les boîtiers spéciaux empêchent le passage d’air entre boîtier et gaine. Pourvues de chaque côté de bouchons de terminaison, les gaines en lien avec un tableau hors du local chauffé évitent les fuites par les conduits.

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