Le projet d’Institut méditerranéen de la ville et des territoires (IMVT) à Marseille devient réalité. Selon nos informations, le jury, réuni à la préfecture de Marseille ce vendredi 28 avril, a sélectionné les quatre équipes de maîtrise d’œuvre appelées à concourir. L’agence Aires Mateus (Lisbonne, Portugal), l’architecte Marc Barani (Nice-Paris), l’agence NP2F (Paris) et l’agence W-Architectures (Toulouse-Paris) sont les mandataires des quatre groupements en lice.
Les candidats doivent rendre leur copie à la fin 2017 pour proposer un nouvel écrin à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Marseille-Luminy (Ensam), l’antenne marseillaise de l’Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles et l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional (IUAR), département de la faculté de droit et de sciences politiques d’Aix-Marseille-Université, situé à Aix-en-Provence.
Inscrit dans le contrat de plan Etat-région, le projet est porté par l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture (Oppic), qui a pour objectif de sortir de terre pour la rentrée universitaire de 2021 le bâtiment bioclimatique d’environ 9 500 m2 (surface utile). Les travaux doivent démarrer en 2019.
Regroupement
Situé à proximité de la porte d’Aix dans le périmètre de l’opération d’intérêt national Euroméditerranée, il donnera de l’air aux trois établissements d’enseignement supérieur. Le millier d’étudiants de l’école d’architecture, la quatrième de France, sont aujourd’hui à l’étroit dans des locaux de 5 300 m2 construits en 1968 sur le campus de Luminy, à proximité du parc national des Calanques. Cette situation avait d’ailleurs conduit l’Ensam à se doter de locaux préfabriqués en 2012. Quant aux 87 étudiants de l’Ecole du paysage, ils sont installés dans des locaux vétustes (700 m2) dans l’hypercentre à côté de la gare Saint-Charles. Enfin, les186 étudiants de l’IUAR occupent les anciens locaux administratifs de l’Armée de l’air.
Le coût de l’opération s’élève à 45,7 millions d’euros TTC dont 27,5 millions d’euros HT de travaux, auxquels s’ajoutent 2,61 millions pour l’acquisition du foncier. L’Etat (52,8%), la Ville de Marseille et la région Paca (12,4% chacun), la Métropole Aix-Marseille-Provence (12,1%), le département des Bouches-du-Rhône (4%) et l’Ensam (6,3%) se partagent l’investissement.