En Grande-Bretagne, traiter les eaux de chauffage après l’installation d’une chaudière neuve ou son remplacement est obligatoire. Maintenir le niveau d’inhibiteur dans le réseau fait aussi partie de la maintenance des installations de chauffage domestiques. Un réflexe loin d’être acquis en France où seulement 10 % seulement des réseaux de chauffage feraient l’objet d’une addition d’un adjuvant anti-corrosion et antitartre.
En partenariat de distribution avec le lyonnais Métaconcept jusqu’à l’automne 2006, le fournisseur britannique Fernox met à profit sa liberté pour recréer un réseau en France. Avec Jean-Denis Tourant, directeur des ventes France basé à Cholet, quatre commerciaux salariés viennent d’intégrer l’entreprise pour couvrir le territoire auparavant servi par des multicartes. Leur objectif est naturellement de travailler le marché du chauffage central actuellement sous-exploité, d’autant qu’aux systèmes alimentés par un générateur gaz s’ajoute les solutions sur pompes à chaleur, sensible au maintien de la qualité des réseaux basse température.
Des installateurs à l’écoute
Jean-Denis Taurant a déjà lancé la promotion de son catalogue de produits par l’animation de soirées d’information, de formation chez les distributeurs… « Lors des premiers contacts, les attitudes étaient distantes, reconnaît-il. Désormais, nous sommes écoutés, ils sont attentifs, nous passons des commandes. Il y a une évolution des mentalités des installateurs, conscients des problèmes d’entartrage, de corrosion, d’embouages et qui savent qu’ils peuvent y remédier. Tout le monde à intérêt à ce que le produit se développe : les installateurs car leur réputation s’en trouve améliorée, leurs clients, car un réseau protégé consomme moins d’énergie. »
La gamme courte résout tous les cas de maintenance prévisionnelle et de curage des réseaux. Il propose aussi les accessoires de mesure et les équipements de traitement – pompes, filtres – indispensables aux intervenants. Ce fournisseur sera présent au prochain Interclima.
Les efforts pratiqués devront être lisible fin 2008 : l’objectif est de doubler le chiffre d’affaires réalisé en 2006. Le nouveau dirigeant envisage aussi de faire progresser le marché hexagonal à l’aide d’outils dont dispose déjà le Royaume-Uni, comme l’académie de formation et le laboratoire d’analyse.
