Ce site toulousain, témoin pendant l’entre-deux-guerres des premières heures de l’aviation civile et de l’épopée de l’Aéropostale, prend un nouvel envol avec un série de projets culturels et économiques, à l’image de l’installation du siège du concessionnaire de Galileo, le futur système européen de navigation par satellite.
Le concessionnaire est un organisme constitué de deux consortiums : iNavSat, industriels réunis autour d’EADS (aéronautique et défense) et Eurely, entreprises regroupées autour d’Alcatel (équipementier en télécommunications) et Finmeccanica (aéronautique et défense).
Ce siège aura des responsabilités étendues sur les questions financières et juridiques, les achats, le business développement, le marketing ainsi que sur l’ingénierie du système. Il sera également en charge des questions de sécurité pour la partie qui concerne le concessionnaire.
Les industriels estiment que 100 à 150 personnes devraient y être employées.
Au cours des 20 prochaines années, la présence du siège aura également "des répercussions favorables pour les acteurs actuels du pôle de compétitivité Aéronautique, Espace, Systèmes embarqués", a déclaré Jean-Luc Moudenc, Maire de Toulouse, le 5 décembre, suite à l’annonce de la décision. Il devrait contribuer à créer à Toulouse et dans sa région 10 à 15 000 emplois, sur un total de 150 000 postes en Europe, liés aux nouvelles applications attendues de ce GPS européen.