Génie climatique : un nouveau directeur général au Cetiat

Bernard Brandon succède à Robert Tétrel à la direction du Centre technique des industries aérauliques et thermiques. Après en avoir diversifié les activités au poste de directeur commercial, cet ingénieur mécanicien va maintenant renforcer l'ancrage bâtiment du Centre et développer l'offre de formation.

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Robert Tetrel à gauche, Bernard Brandon à droite

Vingt neuf ans après son entrée au Centre technique des industries aérauliques et thermiques (Cetiat), en tant qu'ingénieur de recherche, Bernard Brandon (Insa et EM Lyon) en devient le nouveau directeur général. Le 1er juillet, il succèdera à Robert Tetrel, qui occupait ce poste depuis le 1er janvier 2005 et part à la retraite.

Précédemment directeur général adjoint et directeur commercial de cette entreprise au statut de Centre Technique Industriel, Bernard Brandon y a mis en œuvre une politique ayant conduit à une augmentation de 40% du chiffre d'affaires au cours des quatre dernières années (12 millions d'euros environ en 2008). Au delà de ses 337 entreprises « ressortissantes » (industriels du génie climatique établis en France), qui le financent (via une taxe industrielle) en échange d'études d'intérêt général, le Cetiat compte aujourd'hui plus de 2 500 clients diversifiés (français à 90%) assurant près des deux-tiers de son budget. Les prestations proposées vont des essais d'appareils aux contrats d'études, en passant par des étalonnages de capteurs, des formations ou encore des mesures sur site.

« Ce développement s'est effectué dans un contexte favorable, concède Bernard Brandon. Il l'est moins aujourd'hui mais de nouveaux besoins d'expertise apparaissent pour assurer le passage entre l'utilisation des équipements simples ou autonomes, et celle des systèmes plus complexes, multi-énergies notamment. » Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Bernard Brandon tient maintenant à développer le Centre à l'international et à l'orienter vers de nouveaux marchés stratégiques, « comme le bâtiment et le solaire ». Dans cette logique et en partenariat avec le Laboratoire national d'essais (LNE), il inaugurera en septembre prochain la plate-forme nîmoise Belenos, laquelle s'intéressera dans un premier temps aux essais de chauffe-eau solaires individuels (Cesi).

En 2008, le Centre s'est par ailleurs doté d'un banc de caractérisation pour les panneaux rayonnants gaz, d'une plate-forme destinée aux formations Qualisol et d'un équipement de travaux pratiques sur les pompes à chaleur eau/eau et air/eau. Historiquement destinées aux ingénieurs et aux techniciens, les formations vont en effet cibler un public élargi aux agents d'installation et de maintenance, ceci dans les domaines du froid, du conditionnement d'air, de l'électricité, du chauffage et des énergies renouvelables.

Initiée il y a trois ans, cette démarche élaborée en collaboration avec le Costic (Centre d'étude et de formation pour le génie climatique et l'équipement technique du bâtiment) s'est traduite par l'accueil de 400 stagiaires en 2008, nombre qui devrait plus que doubler en 2010 selon Bernard Brandon. Enfin, avec divers partenaires, le Cetiat réfléchit à un « Institut national de la pompe à chaleur » dont la création pourrait être annoncée à l'occasion d'un prochain congrès.

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