Ultime territoire d'expansion et de développement du Grand Nice, les 2 500 ha de terrain plat de la plaine du Var vont faire l'objet d'une vaste étude d'aménagement et d'urbanisme financée à 50 % par le conseil général des Alpes-Maritimes (233 000 euros). Confiée à un groupement composé d'Yves Lion, du paysagiste Alfred Peter, du BET Citec pour les transports, de l'économiste Yves Lefranc et de la SAEM Saca pour la partie foncière, elle devrait être bouclée en avril 2005. Pilotée par la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur, cette étude concerne les 16 communes du bassin versant de la basse plaine du Var. Il s'agit d'un tournant dans l'approche d'un espace développé jusqu'ici sans logique directrice, fragile (ressource en eau), et soumis au risque inondation, contraintes que devra intégrer l'étude.
Les principes d'aménagement sont ceux de pôles urbains mixtes se développant près ou en continuité des grands équipements existants ou programmés : le MIN, la gare multimodale de Saint-Augustin, Nice-Méridia, les sites de Lingostière et Saint-Isidore élargis à Saint-Laurent du Var et La Gaude, la zone de Carros, le Bec de l'Estéron, etc. L'inscription de voies de desserte et de franchissements nouveaux du Var et un système efficient de transports collectifs caractérisent aussi cette approche.
