L'amendement défendu par le député Nouveau Centre Stéphane Demilly introduit, dans l'Article 3 bis A, la définition de la précarité énergétique suivante : "Est en situation de précarité énergétique au titre de la présente loi une personne qui éprouve dans son logement des difficultés particulières à disposer de la fourniture d'énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l'inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d'habitat."
Cette définition parait très vague à côté de celle de plus en plus communément admise en France, directement inspirée de celle utilisée outre-manche, à savoir les ménages dont les dépenses dédiées à l'énergie dans le logement dépassent 10 % de leurs revenus.