>Le programme local de l’habitat (PLH) de Brest Métropole Océane, adopté fin 2007, fixe un objectif raisonnable de 20 000 nouveaux logements en 15 ans, soit 1 300 par an. Mais, pour retenir les jeunes couples qui choisissent aujourd’hui d’habiter dans la grande périphérie brestoise, il faudra accentuer la production de maisons et de grands appartements, en location et en accession.
Pour ce faire, un gros effort est engagé sur l’action foncière, notamment grâce aux opérations prévues au plateau des Capucins (500 logements à l’horizon 2020), à Fontaine Margot (1 100 logements sur 60 ha à l’horizon 2020) et au Rody (2 500 logements sur 80 ha à l’horizon 2025 à Guipavas). Les acteurs locaux sont mobilisés pour agir, en premier lieu Brest Métropole Habitat (BMH), l’office public de la communauté urbaine, qui est sur un rythme de 350 nouveaux logements par an, hors opération Anru de Pontanézen.
Outre BMH, d’autres bailleurs sociaux tels qu’Armorique Habitat, Espacil et Aiguillon Constructions sont actifs dans la région brestoise. Fait nouveau depuis cinq ans, des promoteurs privés tels que Nexity, Kaufman & Broad et Bouygues Immobilier sont intervenus à Brest aux côtés des « locaux » Iroise Promotion, CIA et Sesame Promotion (groupe Lamotte). Resteront-ils ? C’est toute la question.