Dix ans après l’acquisition des 76 000 m de l’ancienne usine Framatome, la SA Harfleur 2000 finalise un plan de travaux de réhabilitation sur cinq à dix ans. En cours de chiffrage, le programme s’attelle principalement aux économies d’énergie avec, dès cette année, le remplacement du verre des sheds par du polycarbonate, plus étanche et moins fragile. « Nous cherchons à baisser le point mort et les charges des entreprises locataires », indique Pierre Emmanuel Couissin, P-DG. La société patrimoniale réfléchit aussi à améliorer la modularité des locaux avec une solution plus rapide de montage et démontage des cloisons séparatives. Un réseau d’artisans locaux réalise les travaux les plus courants. Les prestations plus complexes mobilisent un maître d’œuvre et élargissent l’aire géographique de la consultation des entreprises. Le maître d’ouvrage prévoit de réaliser le même diagnostic sur les 18 000 m de l’ancienne usine Howmet, rebaptisée Espace Chanliau.
Créée par la Caisse des dépôts et Areva dans le cadre d’une mission de réindustrialisation, la SA Harfleur est devenue un opérateur de l’immobilier industriel majeur sur le territoire communautaire. Elle réalise un chiffre d’affaires de 3,7 millions d’euros avec un patrimoine de 91 500 m de bâtiments. Récemment désaffectés, les locaux de l’industriel de l’emballage Rexam à Saint-Eusèbe et de la Sfar, filiale mécanique d’Areva à Montchanin, se présentent comme de nouvelles opportunités. Les opérations immobilières passent aussi systématiquement par un accord avec la communauté urbaine qui se porte acquéreur des espaces publics (voiries, parkings…).