Que pensez- vous de la montée en puissance de la ventilation double flux ?
En France, on est dans une culture du simple flux. Il faut que cette montée en gamme soit accompagnée de l’émergence d’une nouvelle profession : « ventiliste ». Ce néologisme pourrait regrouper tous les professionnels capables de concevoir un système de ventilation dans son intégralité. Le changement de culture concerne également l’occupant. Ce dernier doit apprendre à entretenir son installation.
On voit apparaître la notion de « ventilation par déplacement » alternative à la ventilation double flux ?
C’est un système d’origine scandi-nave, la ventilation par déplacement permet d’améliorer la qualité de l’air sans ventiler plus. L’air entre dans la pièces par une série de diffuseurs placés au plus bas et est extrait par le haut. Il balaie ainsi la zone d’occupation, l’ai neuf chassant l’air vicié. Cette méthode évite de diluer le polluant en mélangeant l’air neuf et air vicié. On la propose actuellement en France pour les grands volumes, théâtre et salles de sports, où les bouches de soufflage sont placées sous les gradins.
Quelles sont les sources de pollution de l’air intérieur ?
En premier, on trouve le tabagisme dans le bâtiment. Et, de manière générale, toutes les combustions : encens, papiers d’Arménie.... L’intérêt actuel porté sur les composés organiques volatils (COV) ne doit pas faire oublier que la pollution la plus dangereuse provient des fumées.
Et la pollution microbiologique due aux moisissures ?
On peut juste regretter que l’étiquetage sanitaire des matériaux ne concerne que les COV et ne s’intéresse pas à la résistance aux moisissures de ces derniers.
