En Ile-de-France, alors que de nombreuses collectivités locales n’ont pas encore adopté leur budget 2011, les premières tendances montrent une stagnation des investissements, avec un recul des crédits routiers et une hausse des dotations aux transports collectifs, sur fond de stabilité des taux de la fiscalité et, le plus souvent, de moindre recours à l’emprunt.
Si les départements de Seine-et-Marne, des Yvelines, de l’Essonne et du Val-de-Marne ont déjà voté leur budget 2011, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise n’ont, pour leur part, pas encore débattu des orientations budgétaires. Globalement, les dépenses d’équipement affichent des variations à la baisse ou à la hausse ne dépassant pas 3 %, à l’exception de la Seine-et-Marne où elles reculent de plus de 6 %. Au mieux, comme en Essonne, les crédits routiers restent stables, sinon ils baissent, parfois fortement comme dans les Yvelines (-2 4 %). En contrepartie, dans ce département, les crédits réservés aux transports en commun explosent (de 2 à 50 millions) pour financer les travaux du tramway T6. L’effort en faveur des collèges s’accentue, en moyenne de 10 %, sauf en Seine-et-Marne (- 24 %). Enfin, bonne nouvelle : les droits de mutation repartent à la hausse, entre 20 et 25 % en moyenne.
Du côté des communautés d’agglomération, les premiers budgets votés montrent une hausse des investissements, à l’image de Plaine Commune ou d’Evry Centre Essonne (40 millions, 10 %). Quelques grandes villes accroissent aussi leur effort d’équipement comme Versailles (20 millions, 18 %), Montreuil (26 millions, 4 %)…
