« La commission Mobilité 21 très inspirée »

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LYON -
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Gérard Collomb, président du Grand Lyon, décerne « une très bonne note » au rapport de la commission Mobilité 21 en charge de l’évaluation des projets inscrits au Schéma national des infrastructures de transports (Snit) et la qualifie de « commission très inspirée ».

Alors même qu’il n’était pas inscrit au Snit, le nœud ferroviaire lyonnais est pris en considération, ce qu’augurait l’engagement d’études préliminaires demandé par le ministre des Transports dès le mois de février 2013.

Sur la base du rapport de Marie-Line Meaux, produit en octobre 2011, le Grand Lyon défend la création d’un tunnel ferroviaire de 9 kilomètres entre Saint-Claire et La Guillotière et d’une gare souterraine à la Part-Dieu (1 milliard d’euros) pour désaturer cet étranglement. En effet, les 1 100 trains qui l’empruntent chaque jour assèchent totalement les sillons disponibles et menacent d’embolie la traversée de Lyon. Si elle le classe au second rang des priorités, la commission n’en souligne pas moins la nécessité de traiter globalement le contournement ferroviaire fret par l’est de l’agglomération articulé en deux parties : le nord avec sa déclaration d’utilité publique (DUP), le sud en études.

Le grand contournement autoroutier prioritaire

Gérard Collomb se réjouit également de l’inscription de la traversée lyonnaise par l’A6 et l’A7. Il y voit la première prise en compte nationale pour un déclassement en boulevard urbain : « Cet axe est un scandale urbanistique et écologique qui mélange les flux locaux, nationaux et internationaux, ce qui conduit ce trafic de transit en cœur d’agglomération sur un réseau structurant déjà saturé. » Logiquement, le grand contournement autoroutier (1,2 à 1,3 milliard d’euros) par l’est ou l’ouest de l’agglomération figure au rang des priorités pour 2030. Gérard Collomb confie avoir discuté avec les trois grands groupes de travaux publics français sur leur implication éventuelle, financière et technique, dans la construction de l’infrastructure. Cette inscription permet la poursuite des études sur l’Anneau des sciences (bouclage du périphérique) dont le Grand Lyon, maître d’ouvrage, lie le sort au grand contournement. Reste à travailler la concomitance temporelle des deux infrastructures, 2030 pour l’une, 2020 pour l’autre.

Pour l’A45, la commission juge nécessaire de trouver une solution pour l’arrivée du projet dans l’agglomération lyonnaise. Ce qui ne déplaît pas à Gérard Collomb, qui prévoit de contrôler « l’application de l’inspiration ».

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