La reconversion pas à pas du Centre de la danse à Pantin

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6/8 Prix Moniteur de l’équerre d’argent 2004 -

Le Centre national de la danse, implanté depuis 2004 dans l’ancien centre administratif de Pantin, en Seine-Saint-Denis, a continué à faire l’objet de travaux d’aménagement au gré des besoins et des budgets.

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La reconversion du centre administratif de Pantin (Seine-Saint-Denis) en Centre national de la danse (CND) a été récompensée par le prix de l’Equerre d’argent 2004 car, selon le jury, elle a réussi à « réutiliser un patrimoine architectural récent, sans le dénaturer ». L’édifice, conçu et construit dans les années 1970 par Jacques Kalisz (1926-2002), a conservé son esthétique brutaliste. « Nous sommes venues nous caler dans ce superbe exosquelette de béton en y appliquant une pellicule contemporaine », expliquent les architectes de sa rénovation, Claire Guieysse et Antoinette Robain. « Avant, les Pantinois rejetaient ce bâtiment parce qu’ils l’associaient au commissariat, au tribunal, à la Sécurité sociale ou aux impôts, se souvient Gaël Rias, secrétaire général du CND. Maintenant, les danseurs du monde entier y croisent parfois des bacheliers venus réviser dans la médiathèque. Un signe d’appropriation du lieu. » Les utilisateurs reprochent toutefois un manque d’espaces de stockage et de réserves pour le matériel technique et les donations d’ouvrages. A l’intérieur, le Centre national de la danse n’a pas pris une ride. En revanche, à l’extérieur, il aurait besoin d’un lifting « urgent ». Les façades en béton, qui avaient fait l’objet d’une importante campagne de réparation il y a dix ans, s’effritent à nouveau.

Derniers niveaux aménagés en 2013

Donc travaux en vue pour le CND alors qu’il vient d’achever deux lourdes phases de chantier (4,25 millions d’euros HT en tout), financées par le ministère de la Culture. En 2010, les simples vitrages de la façade sud de l’atrium ont été remplacés par des doubles vitrages, maintenus par de fins châssis en aluminium apposés aux nus extérieur et intérieur des parois en béton. Ce remplacement, couplé au changement de la chaudière, a fait baisser la facture énergétique de 30 %. Enfin, en avril 2013, les deux derniers niveaux du bâtiment, laissés en attente d’une affectation, ont été aménagés en bureaux, salles de réunion, cinémathèque, salle de projection et restaurant, prolongés par des terrasses avec vue panoramique sur Pantin et Paris.

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