Fin 2010, le conseil général de Seine-et-Marne s’est doté d’un schéma départemental de l’assainissement (Sdass) pour hiérarchiser les actions à mener. Il a été établi à la suite d’un diagnostic réalisé en 2009 par le Service d’animation technique pour l’épuration et le suivi des eaux (Satese) selon une méthodologie basée sur cinq critères : fonctionnement hydraulique, efficacité épuratoire, respect des normes, production et destination des boues. Cet état des lieux a permis de cibler 50 dispositifs prioritaires à mettre aux normes d’ici à 2015, sur un parc existant de 285 stations. A ce jour, 14 ont déjà été rénovés, sept sont en chantier, 15 en phase d’étude et il en reste 14 pour lesquels les communes doivent encore s’engager dans la démarche. Ce Sdass est intégré dans le 2 plan départemental de l’eau (PDE), qui couvre la période 2012-2016. Le 1 plan a été élaboré en 2006 avec les services de l’Etat, en association avec tous les acteurs concernés (agence de l’eau Seine-Normandie, Union des maires, Chambre d’agriculture…). Objectif : améliorer la qualité de l’eau et sensibiliser les habitants à la préservation de la ressource. Le département partait de loin : en 2005, 235 000 habitants (sur 1,3 million) étaient touchés par une eau non conforme aux normes sanitaires. Si leur nombre a baissé, ils sont encore 120 000 dans ce cas aujourd’hui. D’où l’ambition affichée par le 2 PDE de garantir à tous les Seine-et-Marnais une eau de qualité à l’horizon 2016. La Seine-et-Marne est le seul département francilien à disposer d’un PDE.
