« Quand tu es artisan, c’est très difficile de pouvoir te verser un salaire en raison des nombreuses charges. Il faudrait pouvoir se rémunérer à hauteur de 1 500 euros net pour le premier salarié sans charge ou avec des charges très réduites. Dans mon cas, je suis en SASU où je suis assimilé salarié. Pour me rémunérer à hauteur de 1 500 euros net, cela coûte 3 000 euros ! Mais je n'ai pas les mêmes protections qu'un salarié normal. Il faudrait que cela soit similaire pour tous.
Côté activité, nous faisons face à la concurrence des auto-entrepreneurs qui proposent des prix très faibles ou des grosses entreprises très structurées. A plusieurs artisans, nous nous sommes rapprochés de la Chambre des métiers. Après avoir discuté avec eux, ils ont proposé des solutions pour nous aider à rencontrer des écosystèmes, ce qui est un point positif. Ils nous ouvrent leur réseau. »