Le ministère de l'Ecologie sera doté en 2014 de 17 milliards d'euros dont 7,2 milliards pour la mission "Ecologie, développement et mobilités durables". Ainsi en ont décidé les députés lors de leur vote dans la nuit du 12 au 13 novembre 2013.
Une baisse des crédits qui a interpellé alors que la transition énergétique et écologique est l'un des grands projets du président de la République. "La baisse est indéniable mais limitée à seulement 2 % par rapport à 2013" a tenu à souligner le ministre de l'Ecoloige Philippe Martin, lors d'un examen en commission élargie le 7 novembre. 7,2 milliards auxquels il convient d'ajouter les 2,3 milliards d'euros du programme investissements d'avenir, dédiés au poste « transition énergétique, rénovation thermique et ville de demain ».
Par ailleurs, les crédits du Cerema (Centre d'études et d'expertise pour les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) qui sera créé le 1er janvier 2014 (lire notre article) ont été portés de 183 millions d'euros et 3 000 emplois transférés à 191,17 millions d'euros pour 3 155 emplois transférés.
Enfin, interrogé par la rapporteur de la mission relative à l'énergie, Marie-Noëlle Battistel (PS, Isère) sur le coût de production des CEE pour la troisième période et un objectif de 600 TWh cumac , Philippe Martin a annoncé qu'il sera « identique à celui de la deuxième période pour les obligés, malgré une augmentation de l'effort », et que « l'impact sera modéré sur la facture, et compensée par des économies d'énergie ». Une lettre de mission devrait être prochainement signée avec la Caisse des dépôts pour étudier la création d'un fonds de garantie, a annoncé le ministre.