"Les organismes Hlm, très préoccupés par la sécurité des usagers des ascenseurs, ont toujours veillé à l’entretien et la mise en conformité des appareils, et respecté scrupuleusement la nouvelle réglementation, que la majorité d’entre eux avait d’ailleurs anticipée depuis longtemps", déclare dans un premier temps l'USH dans son communiqué, rappellant que les organismes avaient "parfaitement respecté l’échéance de 2010", et pour la plupart "déjà anticipé celle de 2013".
Mais l'approche de l'échéance du 3 juillet 2013 et les freins déjà évoqués par LeMoniteur.fr (notre article) - l’impossibilité matérielle des ascensoristes de répondre à toutes les demandes dans le délai imparti, montant élevés des travaux notamment - font craindre à l'USH "que certaines commandes passées auprès des ascensoristes ne puissent être réalisées d’ici au 3 juillet".
En outre, justifie l'USH, "ces travaux réalisés à marche forcée font peser un risque sur la sécurité des habitants et sur leur qualité de vie au quotidien (plannings de travaux mal gérés et pénalisants pour les locataires, en particulier les personnes âgées et handicapées, pannes répétées après travaux, problèmes de maintenance et de délais d’intervention pour désincarcération…").
L’Union sociale pour l’habitat a donc demandé au Ministère de l’Egalité des territoires et du Logement de reporter d’un an l’échéance du 3 juillet 2013 de la deuxième tranche des travaux de mise en sécurité des ascenseurs.
Une "position de prudence" que l'USH croit savoir être "partagée par l’ensemble des acteurs de la filière". "La Fédération des ascenseurs a récemment évoqué un délai raisonnable de 6 à 9 mois pour permettre l'achèvement de la deuxième phase des travaux prévus par la loi SAE. L’Association des responsables de copropriété et l’Union nationale des responsables de copropriété demandent pour leur part un report de 2 ans".
Une réunion de concertation est prévue ce lundi 4 février au Ministère.