Astrid Scharly, vice-présidente de Lille métropole en charge du développement durable, prépare la seconde phase de l’agenda 21 de la communauté urbaine (LMCU). « Une délibération globale sera présentée en juin au conseil communautaire permettant de développer les projets sur le territoire, d’obtenir un cadre de référence sur la ville durable et d’intégrer la lutte contre la pauvreté. » Adopté en février 2006, l’agenda 21 de LMCU va connaître un nouvel élan. « Notrepremier objectif est d’aider les 85 communes à se doter de leur agenda, car n’oublions pas que moinsd’une dizaine – certes les plus importantes – ont leur propre politique. » Les contrats de territoires négociés entre LMCU et chacune des communes comprendront un volet développement durable.
La charte écoquartier, dont la première version est passée au crible des professionnels, est amendée et sera de nouveau proposée en juin aux élus. « Nous faisons la synthèse des remarques », explique la vice-présidente. Un accompagnement financier à l’ingénierie des écoquartiers est également prévu.
Si l’arbitrage financier n’est pas encore gagné, Astrid Scharly estime que « l’aide est nécessaire pour les études, et non pour les travaux qui, si les projets sont bien conçus, ne doivent pas être plus chers pour un écoquartier ». L’exécutif communautaire en débattra le 14 mai. La vice-présidente a, par ailleurs, proposé les écoquartiers de l’Union et des Rives de la Haute Deûle à l’appel à projets ministériel.
Autre mesure phare, et certainement plus coûteuse, « la création d’un fonds d’aide à la maîtrise de l’énergie ». Dédié aux ménages modestes sur les critères de l’Anah, ce fonds n’est pas encore abondé, et vise également à rassembler les aides existantes.
