Issu des Ardoisières d’Angers et de la SNCF, Val de Loire Habitat est la première entreprise sociale pour l’habitat des Pays de la Loire. Dotée d’un parc de 9 500 logements, essentiellement situé dans le Maine-et-Loire, elle entame aujourd’hui de lourds investissements pour mettre à niveau son patrimoine.
« En trois ans, d’ici à 2011, notre objectif est de réhabiliter 1 000 logements, pour un montant d’investissement de 15 millions d’euros », précise Francis Stéphan, le directeur général de Val de Loire. Les plus lourdes restructurations concerneront les résidences de Beauval, de Bédier et du Pin à Angers. La société investit tout autant sur la construction neuve, à Angers et dans le Maine-et-Loire toujours, mais aussi aux franges de la Vendée, notamment dans les Mauges.
Au total, Val de Loire prévoit de doubler son rythme annuel de construction neuve et de passer de 150 à 300 logements/an. Parmi ses multiples projets, deux s’inscrivent dans une démarche environnementale forte.
Le premier, confié à l’architecte Jean-Pierre Logerais, sur le site de La Reux, se situe à Saint-Barthélémy-d’Anjou et compte 77 logements. Il est lauréat de l’appel à projets lancé en 2008 par la région Pays de la Loire et l’Ademe pour les réalisations basse consommation.
Bioclimatique
Le second se veut encore plus ambitieux. Mené avec l’appui de l’association écoquartiers, il vise à construire sur le plateau des Capucins à Angers, 60 logements semi-collectifs, dont 20 en accession. Pour ce projet, Val de Loire a confié une mission à l’architecte Emmanuelle L’Huillier-Chauzit, spécialiste du bioclimatique, qui a défini un cahier des charges très précis avec des objectifs performanciels élevés.
Un concours avec dialogue compétitif a été lancé auprès de constructeurs. Le lauréat sera désigné à la fin du mois de juin.
Enfin Val de Loire a racheté près de 150 logements en Vefa à différents promoteurs. « Cela crée des habitudes de travail avec les promoteurs, ce qui est intéressant car, dans l’agglomération angevine, tout programme neuf doit comporter 25 % de logements sociaux », souligne Francis Stephan.