A peine le comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire, qui se tenait le 10 avril à Auch, avait-il confirmé l'installation à Lyon de l'école normale supérieure (ENS lettres) de Fontenay/Saint-Cloud que le Grand Lyon acceptait, le 12 mai, de prendre la maîtrise d'ouvrage d'une opération d'envergure.
Qu'on en juge : bâtiment de l'ENS (24 209 m2 de surface dans oeuvre), bibliothèque commune à l'ENS et aux universités Lyon II et Lyon III (14 309 m2), nouvelle bibliothèque des quais (3 605 m2), résidence universitaire de 400 chambres dans un premier temps (11 332 m2). Le coût total est estimé à 675 millions TTC, à titre purement indicatif en attente de l'arrêt définitif des programmes.
L'ENS lettres, la résidence et la bibliothèque commune seront implantées dans le quartier de Gerland (avenues Jean-Jaurès et Debourg, rue André-Bollier) sur un terrain de 7 ha, maîtrisé en grande partie par le Grand Lyon, non loin de l'ENS sciences. La seconde bibliothèque sera construite quai Claude-Bernard.
Les études préalables seront traitées par marché négocié
Sachant que la première rentrée universitaire de ce nouvel ensemble est prévue à l'automne 2000, l'opération doit être conduite avec célérité : les étapes préliminaires de préparation et de programmation seront menées à bien avant l'été prochain.
Les études préalables de programmation seront traitées par marché négocié. Les prestations d'études obligatoires autres que de maîtrise d'oeuvre (contrôle technique, coordination SPS) seront dévolues par appel d'offres restreint. Le marché de maîtrise d'oeuvre sera attribué après concours de maîtrise d'oeuvre sur esquisses.
Quatre équipes constituées chacune en groupement solidaire (un architecte mandataire commun avec « références importantes en matière de bâtiment public », un ou plusieurs bureaux d'études spécialisés justifiant de « références récentes sur des opérations d'ampleur significative », un bureau spécialisé d'ordonnancement, de pilotage et de coordination) seront admises à concourir.
L'importance et la complexité du projet conduisent le Grand Lyon à recourir à un mandataire, la Société centrale d'équipement du territoire, accoutumée à conduire des projets aussi complexes.
