LYON Le patrimoine, entre mémoire et projet

Nouvelle convention ville-etat

Réservé aux abonnés

La politique patrimoniale de la ville, organisée par une convention qui lie la collectivité à l'Etat, s'enracine entre mémoire et projet. La nouvelle convention patrimoine ville-Etat pour la période 2003-2008 affiche des objectifs élargis, avec la mise en place d'un dispositif de restitution de l'histoire du patrimoine local à la population et aux touristes, l'intégration de l'archéologie, la prise en compte des mémoires urbaines et, enfin, la dévolution à la ville de la maîtrise d'ouvrage des travaux : l'Etat sera systématiquement convié aux commissions d'appels d'offres conduites par la ville.

Augmentation des crédits engagés par la ville

A près de 9 millions d'euros, les crédits engagés cette fois par la ville augmentent de 17 % environ avec une consommation majoritairement programmée sur la période 2004-2006. On ajoutera à cette convention, les chantiers en cours de la restauration du palais de la Bourse et du musée Gadagne.

L'inventaire général du patrimoine se poursuit avec un accent particulier porté au repérage du patrimoine industriel (à reconvertir éventuellement comme à la Sucrière au confluent) et à l'étude du patrimoine hospitalier (ex-hôpital de l'Antiquaille).

Enfin, la ville réorganise ses services selon une logique de démarche de projet qui « implique nécessairement d'autres compétences que la culture, comme celles de l'urbanisme, de l'économie et du tourisme ».

Huit chantiers concernés par la convention

Bâtiments classés

- Hôtel de ville. Rénovation des toitures, façades et menuiseries : 3,176 millions d'euros

- Eglise Saint-Bruno. Restauration de la nef, du choeur et du baldaquin baroque de Servandoni : 381 000 euros.

- Eglise Saint-Martin d'Ainay. Restauration des couvertures et des façades : 2,294 millions d'euros.

- Eglise Saint-Just. Travaux sur le clos et couvert : 291 800 euros.

- Gare des Brotteaux. Rénovation de l'ensemble des toitures : 6,847 millions d'euros (travaux démarrés).

Autres bâtiments

- Eglise Saint-Bonaventure. Réfection des toitures et du clocher, restauration partielle des façades et assainissement des murs de couverture : 319 000 euros.

- Eglise Saint-Georges. Mise en sécurité des façades et travaux sur le clos et couvert : 938 000 euros.

- Eglise Saint-Pothin. Restauration de l'abside : 125 000 euros.

Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !
Détectez vos opportunités d’affaires