A la suite de la démission d'Alain Anziani le 4 mars pour raisons de santé, c'est Christine Bost, maire (PS) d'Eysines, qui lui succède à la présidence de la métropole de Bordeaux. Sans surprise, le groupe majoritaire (PS et EELV) a voté unanimement le 15 mars, lors du conseil communautaire, pour la candidate proposée par Alain Anziani lui-même, qui reste conseiller communautaire et maire de Mérignac.
Elue avec quelques voix de l'opposition, la nouvelle présidente ne change pas de direction : RER métropolitain, plantation d'un million d'arbres, dialogue renforcé avec les territoires voisins de la Gironde… Elle est la huitième personnalité à la tête de la métropole, après notamment Jacques Chaban-Delmas, Alain Juppé, Alain Rousset ou encore Vincent Feltesse, mais la première femme élue en 56 ans d'existence de la communauté urbaine. « Il est vrai que cela ne fait qu'à peine 80 ans que nous avons le droit de vote », ironise la nouvelle élue.
Pas de bouleversements. Parmi les vice-présidences, peu de changements : le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic reste premier vice-président en charge de la transition des territoires, Véronique Ferreira, maire (PS) de Blanquefort, conserve les finances, et le maire (EELV) de Bègles, Clément Rossignol-Puech, la stratégie des mobilités. Parmi les autres missions sensibles, les stratégies urbaines (PLU, EPF) demeurent entre les mains de Marie-Claude Noël tandis que la politique de la ville et le logement restent l'apanage de Jean-Jacques Puyobrau, maire (PS) de Floirac.