La convention pour le financement des études préalables à l'enquête d'utilité publique de la première phase du projet de TGV Rhin-Rhône (192 kilomètres entre Dijon et Mulhouse) devrait être signée courant décembre. Elle prévoit une enveloppe de 64 millions de francs, dont la moitié est à la charge de l'Union européenne, le solde à parité entre l'Etat, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) et les régions Alsace, Bourgogne et Franche-Comté.
A la demande du ministre des Transports, les études préalables tiendront compte d'une réalisation par étape. Deux hypothèses permettant un raccordement au réseau existant ont été arrêtées par le comité de pilotage, coordonnateur du projet.
Il s'agit des tronçons Auxonne-Petit-Croix (135 kilomètres) et Decevey-Lutterbach (120 kilomètres), chiffrés chacun à environ 8,9 milliards de francs. « Ils seront comparés entre eux d'un point de vue technique, environnemental, économique et socio-économique, ainsi qu'à la première phase complète chiffrée à 11,9 milliards de francs », souligne Pierre Labourier de la Mission TGV Rhin-Rhône, placée depuis le 1er octobre sous la responsabilité de RFF. L'Office interconsulaire des transports et communication révèle à ce propos que la première phase du TGV Rhin-Rhône « affiche avec 14,9 % le meilleur taux de rentabilité socio-économique des projets TGV à l'étude. »
