On le trouve encore dans des études personnelles, des recherches pas encore publiées et probablement chez les futurs architectes.
Le Grand Pari n'était pas pour une ville comme Chandigarh ou Brasilia, il était pour une ville qui existe déjà avec sa population, ses problèmes liés principalement aux transports, ses habitants, ses passants et même ses touristes.
Pour un architecte aussi grand soit-il, il est beaucoup plus facile de travailler et créer une ville en partant du vide, du néant, d'une « zéro contrainte » que de recréer la ville dans une ville comme Paris, une ville qui a déjà bâti sa renommée internationale, qui véhicule une certaine image et qui n'a que peu de place pour « grandir ».
Pourtant les dix équipes ont essayé, chacune à sa manière de faire rêver le piéton de Paris, de rassembler la ville, parfois freiner son étalement et de la faire revivre autrement.
Malgré tout, le spectateur est déçu, un résultat inattendu, un réseau de transport « utile », quelques aspirations de changement qui découlent plus des lois d'urbanisme et des « visions » très réalistes.
Oui, c'est le Grand pari du siècle, un pari écologique, indispensable et à la fois salutaire...
