Pourquoi avoir racheté Dynalog ?
Jusqu'à présent, Sage n'avait pas d'application spécifique sur un marché. Or le marché de la comptabilité et de la paye est aujourd'hui un marché mûr. Avec ses 6 500 clients dans le BTP, Dynalog nous permet de nous renforcer sur un secteur majeur. Et nous préférons prendre l'expertise là où elle est.
Quels sont vos objectifs ?
Nous sommes actuellement surtout présents dans le BTP auprès des artisans, à travers «Ciel». Au total, Sage et Ciel comptent 35 000 clients sur ce secteur parmi lesquels 7 000 à 8 000 PME. Or Dynalog est surtout implanté dans les petites et moyennes entreprises. Nous tablons sur cette forte complémentarité pour capter 40 % du marché des logiciels de gestion dans les trois à cinq ans qui viennent.
Qu'est-ce qui va changer concrètement ?
Nous allons développer les synergies entre nos produits. Nous allons améliorer la connexion technique entre les logiciels de comptabilité et de paye. Les premières mises à jour sortiront entre octobre et décembre. Le réseau de revendeurs va être étoffé, en particulier en région parisienne. Enfin, nous allons créer une palette de nouveaux services. Des enquêtes sont en projet pour connaître les attentes de nos clients et prospects en ce qui concerne Internet.
Comment allez-vous faire connaître l'évolution de vos offres ?
Nous allons mettre en place une communication marketing plus forte. Car beaucoup d'entrepreneurs se contentent encore d'un tableur de type Excel ; un très bon outil complémentaire, mais qui n'est pas adapté à la facturation ni au suivi de chantier. Il faudrait que les entreprises du BTP s'intéressent davantage aux produits qui existent sur le marché. Et qui peuvent leur permettre d'avoir accès à des bibliothèques de prix spécifiques, de mémoriser les devis affichés pour les modifier, d'intégrer les règlements ou de faire des plannings.