Place à l’entretien écologique ! Le partenariat engagé en octobre avec Botanic ouvre à Gaarden un boulevard pour rebondir sur les engagements environnementaux de l’enseigne commerciale, pionnière dans l’abandon de la chimie de synthèse. Fin 2017 entre Aix-en-Provence et Nice, sept magasins complètent déjà leur offre de produits de jardinage par les prestations de services de Gaarden. Au premier avril, 30 des 65 points de vente auront franchi le cap, avant la systématisation du partenariat d’ici à la fin 2018. La start-up du jardinage accompagne son entrée dans l’offre de Botanic par la formalisation d’une « charte environnement ». La clientèle de particuliers peut s’en servir comme d’un guide pratique pour l’entretien sans produits phytosanitaires.
Modèle de croissance verte
Point fort de l’année 2017, la mise en orbite de l’étage environnemental de la fusée Gaarden succède à une phase de démarrage surtout concentrée sur les ressources humaines : du Nord aux Bouches-du-Rhône en passant par le Loir-et-Cher, l’entreprise à d’emblée démontré sa capacité à gérer des équipes de salariés au service des marchés locaux. Née dans la région lilloise avant de déménager son siège à Aix-en-Provence, elle a présenté un modèle de croissance verte qui a convaincu les investisseurs variés réunis au début 2017 après une première levée de fonds : « le réseau des business Angels de la région Paca, Paca Investissement, Nord Amorçage, des banques et des institutionnels », énumère Laurent Mur.
Toujours à la tête de 60 % du capital, le couple de fondateurs entend préserver sa majorité relative à l’issue de la seconde levée de fonds, espérée à 2,5 millions d’euros. L’entreprise prévoit de dépasser 3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018, au lieu d’1,3 million en 2017. Alors que l’effectif atteint 50 personnes au lieu de 20 en début d’année dernière, 2018 s’achèverait avec 200 salariés.
Connexions tous azimut
Point fort du concept, le mariage de la tondeuse et du smartphone s’appuie de plus en plus sur un troisième outil : le capteur connecté implanté dans le jardin. « Les remontées de terrain vont continuer à s’étoffer, jusqu’à intégrer la détection des nuisibles », annonce Laurent Mur. Autant que les capteurs, le dirigeant suit de près les e-mails et les SMS de notation des interventions : « Un moyen d’améliorer l’adéquation entre le client et son jardinier », commente Laurent Mur. Le raccordement entre l’ensemble des applications interactives testées depuis la première levée de fonds figure parmi les étapes clés des mois à venir, annonce le chef d’entreprise.