Le marché immobilier dans l'Oise vit sous influence parisienne. En effet, si les emplois se déconcentrent le long d'une frange étroite proche de la capitale, la demande de logements se fait sentir dans l'Oise jusqu'à 60 km au nord de la capitale. L'offre ne rattrape jamais la demande et tire les prix à la hausse : la population augmente de 8 000 personnes par an, et, plus on se rapproche de Paris et que les liaisons ferroviaires et routières sont faciles, plus la pression est forte et les prix élevés.
Le prix moyen par pièce est de 121 000 francs ; dans le bassin creillois, il s'élève à 148 000 francs, dans le Valois, à 141 000 francs et, dans le Vexin, à 124 000 francs - d'après la chambre de notaires qui a analysé les 4 330 transactions effectuées en 1995-1996.
L'Oise est un pays de propriétaires de maison : 68 % des logements sont des maisons individuelles, et 61 % des résidants possèdent leur logement.
Qui achète ? La moitié des acheteurs de terrain ont à peine la quarantaine, un emploi en Ile-de-France et cherchent à s'installer au sud du département. Là, les cadres supérieurs opèrent 24 % des mutations, et choisissent des résidences en forêt. La demande est telle que les prix des terrains atteignent 244 francs le mètre carré dans le Valois contre 74 francs au nord du département !
Pour les appartements anciens, l'âge des acheteurs monte à 45 ans en moyenne, et la vitesse de rotation est de huit ans et demi, l'augmentation des prix se poursuivant dans la moitié sud.
TABLEAU : Prix moyen de l'immobilier dans les trois agglomérations
Sources : Crédit foncier, chambre des notaires de l'Oise, chambre de commerce et d'industrie, Insee
Les centres-villes sont très cotés pour leur proximité aux gares, notamment à Creil.
