Au total, "sur les 37 millions de logements de l'ensemble du parc français (résidences principales, résidences secondaires et logements vacants), le nombre de passoires énergétiques au 1er janvier 2023 est estimé à 6,6 millions (17,8% du parc) contre 7,1 millions (19,5%) en 2022, soit une baisse de 7%", a indiqué l'Observatoire national de la rénovation énergétique dans son bilan annuel.
En ne prenant en compte que les 30 millions de résidences principales que comptait la France au 1er janvier 2023, le nombre de passoires est estimé à "environ 4,8 millions", soit 15,7% du parc contre "5,1 millions" en 2022 (soit 17,1%), précise l'Observatoire.
Ce nombre est estimé "en baisse de près de 380.000 logements par rapport à 2022".
Le parc locatif social est moins énergivore en moyenne que le parc privé: 380 000 logements et 8,1% d'étiquettes F et G, contre 4,4 millions et 17,1% pour le parc privé, relève le document.
Par régions, avec 21,7% de passoires énergétiques et 47,5% de logements classés de E à G parmi les résidences principales, l’Ile-de-France "présente la situation la plus défavorable".
Cela s'explique notamment par la part importante des logements de petite taille dans cette région (43% de logements de moins de 60 m2 contre 27% en moyenne), ces logements ayant les taux de passoires les plus élevés (31,3% pour les moins de 30 m², 19,7% entre 30 et 60 m²).
Globalement, parmi les résidences secondaires et les logements vacants, la proportion de logements énergivores est plus élevée que parmi les résidences principales. Près de 30% des résidences secondaires, (environ 1,1 million de logements), et 24% des logements vacants, (environ 0,7 million), reçoivent l'étiquette F ou G.
L'Observatoire se fonde sur les DPE réalisés entre octobre 2022 et mars 2023 (soit 915 000 diagnostics), après extrapolation à l'ensemble du parc de logements.