Plus belle réussite, plus grand regret ... Didier Ridoret, président de la Fédération Française du Bâtiment

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Cogérant du groupe Ridoret, entreprise de menuiserie de quelque 550 personnes à La Rochelle, Didier Ridoret est président de la Fédération Française du Bâtiment depuis juin 2008. Après deux mandats de 3 ans, il quittera ses fonctions en juin 2014, nourri de grandes satisfactions et de quelques regrets.

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Didier Ridoret, président de la Fédération Française du Bâtiment

Quelles sont vos plus belles réussites professionnelles ?

Je resterai sur le plan syndical. Si j’avais à résumer, elles seraient au nombre de trois.

La première, c’est de constater que  durant ces cinq  dernières années, alors que notre secteur connait des moments difficiles, la FFB a su conserver son unité, et que les notions de cohésion et de solidarité entre les professionnels sont restées des valeurs fortes. Les élus, les adhérents et l'ensemble des permanents de notre réseau sont remarquables de sang-froid et de lucidité et je  retire une grande fierté de cette réussite de notre organisation.

Je retiendrai également le compliment, il y a deux ans, d’une présidente d’un Tribunal de Commerce en région Ile de France, qui constatait beaucoup de dépôts de bilan d’entreprises, mais très peu adhérentes de la FFB. « Le réseau FFB travaille bien », m’avait-elle dit. C’est là-aussi une grande joie de voir que la fédération est un rempart contre des situations difficiles.

Enfin ma troisième satisfaction est d’avoir joué un rôle dans l’élection du président du Medef (le 3 juillet). Lors d’un dîner en juin à la FFB, réunissant les intéressés et avec Frédéric Saint-Geours, Pdt Union des Industries et Métiers de la Métallurgie, nous avons été à la manœuvre pour que les trois candidats  Pierre Gattaz (patron du Groupe des fédérations industrielles), Geoffroy  Roux de Bézieux,  (président fondateur du groupe Omea /Virgin Mobile) et Patrick Bernasconi, patron de la fédération nationale des travaux publics s’allient. Une association qui a permis d’éviter des luttes fratricides.

Quels sont, à l’inverse, vos plus grands regrets ?

Je regrette vraiment de n’avoir connu pendant mes mandats et ce depuis le début, qu’une période compliquée qui m’impose d’être sans cesse sur la défensive et donc limite mon action. Par exemple, je n’ai pas assez travaillé sur la politique de l’offre, alors que nos artisans et entreprises en ont un véritable besoin.

Mon autre sentiment d’échec concerne la rentabilité des entreprises. C’était mon thème de campagne en 2008 ; cette absence de croissance ne nous permet pas de développer cette thématique.

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