Nous avons beaucoup de mal à évaluer l’évolution du marché de la porte d’entrée », constate Philippe Macquart, délégué général de l’UFME. Pour autant, Eric Chalançon, directeur commercial du groupe Cetih, observe « un marché qui n’évolue pas vraiment avec une tendance déflationniste surtout dans le neuf qui souffre de la conjoncture ». Pascal Hery, directeur commercial et marketing de Caib, tient à pondérer cet état de fait selon le type de matériaux : « Nous constatons que le marché de la porte aluminium est bien orienté alors que le bois et le PVC souffrent. » La RT 2012 devrait néanmoins favoriser le marché car, pour Philippe Macquart, « elle va inciter à traiter la porte comme la fenêtre, car nous allons nous intéresser plus généralement aux ouvertures. Reste cependant à simplifier les modes de calcul. » D’autant plus que les produits sont déjà depuis longtemps aux niveaux de performance requis par la RT 2012. L’enjeu principal reste donc de s’assurer de la bonne pose des produits car, comme l’indique Cyril Innocenti, directeur commercial du groupe Millet, « un produit même moyen, bien posé sera toujours plus efficace qu’un super produit mal posé ». C’est dans cette optique que l’UFME a mis en place la « certification pose portes et fenêtres » qui doit permettre de recenser les entreprises de pose ayant un savoir-faire et ainsi de valoriser la filière. « Elle permet aux fabricants et aux distributeurs de s’assurer d’une pose de la porte d’entrée dans les règles de l’art », se réjouit Philippe Macquart.


