Ayant fêté un an d'activités le 25 janvier, le Groupement d'entreprises pour l'insertion et la qualification du Puy-de-Dôme (Geiq BTP 63) dresse un bilan satisfaisant de son action : « Il y a un an, nous savions que l'enjeu était important : nous devions réussir, c'est-à-dire ne décevoir ni les personnes que nous souhaitions intégrer à nos métiers ni les entreprises adhérentes », souligne Léopold-Jean Mazet, président du Geiq BTP 63, qui vise « à insérer et qualifier des individus laissés pour compte au profit d'un emploi définitif ».
La faiblesse apparente du nombre de salariés du Geiq BTP 63 (voir ci-dessous) doit être relativisée : « Le taux de réussite est plus élevé que celui des associations et entreprises d'insertion », relève Alain Boyer, secrétaire général de la préfecture, qui explique ainsi ce résultat : « L'insertion est plus efficace car ces jeunes sont dans les conditions réelles du monde du travail. Leur parcours d'insertion se fait directement dans des équipes. »
Du côté de l'entreprise, on apprécie la souplesse de l'insertion, comparée à celle de l'apprentissage. Qualité que ne dément pas Jean-Claude Boyer, directeur de Entrepôts et Echafaudages, qui, grâce au Geiq, a trouvé une personne qui se forme à la fois au métier d'échafaudeur (dans l'entreprise) et à l'informatique (en centre de formation). « Le Geiq fait un gros travail de contacts et de sélection qui limite les échecs », souligne Jean-Claude Boyer.
Un flux permanent de candidats
Un argument que Léopold-Jean Mazet entend utiliser pour inciter des entreprises à adhérer : « Cette démarche en amont est un avantage pour les entreprises. En outre, nous pouvons leur proposer un flux permanent de candidats, alors que les demandes d'apprentissage sont concentrées sur quelques mois. »
Cette année, le Geiq entend notamment recruter de nouveaux adhérents et partenaires, et mener des actions de sensibilisation pour mobiliser les demandeurs d'emplois sur les métiers du BTP.