-Toujours à la recherche d'une majorité absolue pour faire adopter son budget, Charles Millon, président du conseil régional, a dû, cette fois, réviser à la baisse son recours à l'emprunt et tenir compte de quelque 154 voeux et amendements déposés pour faire adopter d'extrême justesse, à une voix de majorité, un budget primitif 1997 de près de 7,3 milliards de francs (1).
Un budget qui « doit permettre de concilier les ambitions de la région pour le développement de Rhône-Alpes et la nécessaire maîtrise des dépenses publiques ».
Dans le droit fil du débat d'orientation budgétaire (« Le Moniteur » du 1er novembre, p. 135), le budget entérine le maintien des taux de fiscalité pour la troisième année consécutive, la limitation du recours à l'emprunt à un niveau moyen de 1 milliard de francs, la volonté d'investir dans les politiques régionales à hauteur de 3,4 milliards de francs d'autorisations de programme et de quelque 6,4 milliards de francs de crédits de paiement.
Les trois grandes compétences de la région représentent désormais, en crédits de paiement, 55 % pour la formation, des jeunes essentiellement, 34 % pour l'aménagement du territoire et 11 % pour le développement économique et l'emploi. -
(1) 68 voix pour, 67 voix contre et 23 abstentions.
TABLEAU : LES AUTORISATIONS DE PROGRAMME DU BUDGET PRIMITIF
AXES PRIORITAIRES