RHONE Naissance d'Appia Rhône

Fusion de Gerland Lyon et de SCR Masson

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Né de la fusion de Gerland Lyon et de SCR Masson, filiales du groupe Appia (Eiffage), Appia Rhône s'impose comme le premier « noir » du département (1) avec quelque 500 salariés sur six sites (2) pour 50 millions d'euros de chiffre d'affaires et une rentabilité... conforme aux objectifs. « A travers cette fusion, nous recherchons une synergie et une efficacité plus grandes », explique Nicolas Perret (ex-Gerland), directeur d'Appia Rhône avec à son côté Daniel Demarle (ex-SCR Masson), directeur commercial.

Cette nouvelle entité bénéficie de l'existence de sept postes d'enrobé (en propre ou en participation) et de la proximité sur le site de Corbas d'une usine de liants, d'un laboratoire régional et d'un des deux laboratoires nationaux d'Appia (une cinquantaine de salariés au total) qui travaille aujourd'hui sur l'enrobé du viaduc de Millau. Sans oublier Les Asphalteurs réunis (50 salariés pour 4 millions d'euros de chiffre d'affaires) à Vénissieux, filiale spécialisée indépendante.

Plusieurs gros chantiers en perspective

En 2004, Appia Rhône réalisera quelques chantiers d'importance, seul ou en participation : troisième tranche de l'autoroute A450 Brignais/ Saint-Genis-Laval, autoroute A46 nord, sols industriels d'Eurexpo à Chassieu, deuxième tranche de 14 hectares de la plate-forme logistique Sogaris à Corbas, etc. Et Nicolas Perret de commenter : « L'intégration d'un bureau d'études explique la part du privé, 30 %, dans notre chiffre d'affaires », le Grand Lyon représentant 30 % également, le département du Rhône, les autres collectivités rhodaniennes et l'Etat, le solde. Avec les départs liés à la retraite de 10 % des effectifs dans les trois ans, Appia Rhône reste en situation d'embauches constantes (maçon VRD et chef de chantier), difficiles à concrétiser.

Le parc matériel (40 camions, 70 véhicules de liaison et 60 engins dont six ateliers de finisseur) est régulièrement renouvelé : l'investissement annuel moyen est de 750 000 euros.

Enfin, la politique de formation permet au quart des effectifs d'en bénéficier annuellement. (1) Les groupes Bouygues et Vinci n'ont pas, il est vrai, procédé aux fusions de leurs filiales rhodaniennes. (2) Corbas, Saint-Genis-Laval, Lyon-Vaise, L'Arbresle, Tarare, Bourg-de-Thizy.

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