Compte tenu des enseignements tirés de la mise en œuvre de la politique du RTE-T, la Commission estime donc que la politique du RTE-T doit être recentrée et, tout en soulignant que l'Union doit disposer d'instruments de mise en œuvre à la hauteur de ses ambitions en matière de planification. Du coup, elle propose trois options pour parvenir à un réseau véritablement intégré : combiner tous les modes de transport, utiliser au mieux des systèmes de transport intelligents entièrement interopérables et assimiler les nouvelles technologies dans les domaines du transport et de l’énergie.
Pour favoriser les services intermodaux de fret, la Commission estime que les infrastructures doivent bénéficier d’une attention particulière dans le cadre de la future politique du RTE-T. Elle pointe donc la nécessité de développer des infrastructures portuaires et des connexions plus efficaces avec l’arrière-pays ; d’intégrer des corridors de fret ferroviaire interopérables et commercialement viables, ainsi que des corridors verts ; de supprimer les goulets d’étranglement sur les grands axes de transport ; d'établir des connexions intermodales, de prendre en charge le fret en zone urbaine ainsi que le potentiel du fret aérien ; d'intégrer des systèmes de transport intelligents dans tous les modes de transport ainsi que de nouveaux systèmes de tarification qui encouragent l’utilisation efficace des infrastructures.
