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Secteur construction : l’IA va-t-elle réconcilier les équipes de terrain avec le digital ?

Alors que le secteur de la construction emploie traditionnellement le digital pour appuyer ses fonctions de back office, l’arrivée de l’intelligence artificielle pourrait changer la donne. Elle faciliterait la diffusion et l’activation des données opérationnelles tout au long de la chaîne de valeur, y compris pour les équipes terrain qui bénéficieraient également d’une hausse de leur productivité. Dans quelles mesures et comment y parvenir ? Retour sur les propos tenus lors d’un webinaire dédié à la question (que nous vous invitons à visualiser en REPLAY).

Salesforce_Article Webinar MON_Visuel 2 (1)
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6 sur 10. Telle est la note que s’attribuent les décideurs du secteur de la construction lorsqu’on leur demande d’évaluer la maturité digitale de leurs organisations. Cette récente étude Infopro Digital, en partenariat avec Salesforce, confirme ainsi la difficulté de ce secteur à composer avec les technologies numériques. Elle révèle cependant des signaux positifs et une réelle volonté du secteur à se moderniser. En effet, 81% reconnaissent ses bienfaits sur l’image de l’entreprise et 77% voient dans le digital le moyen de doper la productivité de leurs équipes.

Un intérêt croissant pour l’intelligence artificielle

Interrogés quant à leurs priorités d’investissement dans le numérique, ces décideurs misent essentiellement sur le BIM (60%), les objets connectés (46%), et le CRM (42%). On note également une forte accélération des intentions autour de l’intelligence (41%). « De l’objet connecté au BIM, passant par le CRM, ces technologies témoignent de la volonté des entreprises du secteur de se mettre au diapason des stratégies data-driven. Elles veulent optimiser leurs opérations grâce à une diffusion et une activation efficace de leurs données sur toute la chaîne de valeur » analyse Caroline Ricci, Named Account Executive chez Salesforce.

L’étude relève cependant une réelle difficulté pour les répondants à équiper les opérationnels sur le terrain. Une observation confirmée par Christophe Carlier, Head of Sales & Services Shared Line of Services (SLS) chez Equans, appelé à témoigner sur ce sujet lors d’un récent webinaire. « Traditionnellement les outils digitaux sont surtout distribués en back office dans le BTP, alors que j’ai la conviction que la valeur vient de la première ligne que sont les opérationnels. » Pour expliquer cette difficulté, les décideurs du secteur relèvent deux causes principales (largement corrélées) : la résistance au changement de ces collaborateurs et surtout la difficulté d’adapter des solutions transformantes à la réalité des processus opérationnels.

Pour Pascale Bourrust, Lead Account Solution Engineer chez Salesforce c’est ici que l’IA rentre en jeu, expliquant la hausse d’intérêt du secteur pour cette nouvelle technologie. « L’IA représente un levier de performance opérationnelle et de création de valeur qui peut accélérer la diffusion de l’information sur toute la chaîne de valeur tout en favorisant l’adoption technologique auprès des collaborateurs. » L’experte rappelle toutefois que pour que cet investissement ne soit pas vain « elle ne doit pas être employée comme un outil séparé, mais comme une fonctionnalité supplémentaire intégrée aux outils technologiques et processus de l’entreprise. »

En quête du ROI

Pascale Bourrust a pu profiter de sa présence lors du webinaire du Moniteur pour faire la démonstration de l’intégration de la solution d’IA Agentforce aux solutions métier de la plateforme historique de Salesforce. Autour de quelques cas d’usage spécifiques, elle souligne ainsi l’efficacité opérationnelle de l’IA tout au long de la chaîne de valeur. L’agent virtuel peut ainsi être intégré à un portail de relation client afin de prendre en charge toute ou partie des requêtes clients / prospects. Au travers de la solution d’assistance des opérationnels Field Service, Agentforce peut à la fois automatiser la planification des tournées tout en vulgarisant l’accès aux informations client pour les opérationnels sur le terrain.

Reste à savoir comment déterminer les cas d’usage générant les meilleurs ROI (financiers et/ou opérationnels) et justifiant l’investissement. En la matière, Christophe Carlier explique qu’Equans arbitre l’ensemble de ses projets digitaux selon trois critères fondamentaux : l’impact sur la perception client, l’impact sur la productivité de l’entreprise, l’impact sur le cash flow. Cette gouvernance se matérialise par une organisation centralisée autour de Shared Line of Services (SLS) prenant en charge les projets dédiés à certains secteurs métier, tout en facilitant la participation active de ces derniers pour proposer des innovations. « Le digital n’est pas un sujet d’informaticien mais un sujet métier. Ces derniers doivent se responsabiliser et amener des idées qui sont issues de leur parfaite maîtrise des enjeux opérationnels. »

Si vous voulez en savoir plus et découvrir le témoignage d’Equans, visionnez le replay de notre webinar.

Contenu proposé par Salesforce